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Déchets ménagers : l’Agence Européenne de l’Environnement publie les nouveaux chiffres

Un des objectifs fixés dans le 5ème Programme d’Action pour l’Environnement (EAP) était de ramener la production de déchets municipaux par habitant et par an au niveau communautaire moyen de 1985 soit 300kg pour l’an 2000 et de la stabiliser ensuite à ce niveau. L’indicateur (figure 1) montre que la cible est loin d’être atteinte. Cette cible n’a pas été reconduite dans le 6ème EAP.

La quantité moyenne de déchets municipaux produite par habitant et par an dans beaucoup de pays d’Europe occidentale a atteint plus de 500kg, cependant depuis 2002 il n’y a aucune croissance observée et les quantités de déchets produits sont stabilisées.

Les taux de production de déchets municipaux dans de nouveaux Etats membres sont inférieurs que dans les pays d’Europe occidentale et la production décroit légèrement.

Figure 1 : Production de déchets ménagers en Europe occidentale (UE-15 + EFTA*), Nouveaux Etats Membres (NMS12), pays de l’UE (UE-27) et total en Europe (total)

Figure 2 : Production de déchets ménagers en Europe occidentale et dans les pays de l’Europe de l’est (CEE).

Cette diminution se produit parallèlement à une croissance économique forte ainsi qu’une augmentation de la consommation générale. Plusieurs hypothèses peuvent en partie expliquer cette tendance. Plusieurs pays de la région ont fourni l’information que cette diminution est due à l’introduction progressive de la pesée dans les décharges. Auparavant les montants étaient approximativement estimés selon le volume. Tandis que les quantités de déchets légers (par exemple les emballages) augmentent et les quantités de fractions lourdes (par exemple cendre et scories) diminuent, de telles évaluations ont pu surestimer le poids en se basant sur de vieilles données concernant la composition des déchets.

Cependant d’autres possibilités comme le mode de consommation ou les méthodes de collecte des déchets (par exemple collecte limitée des déchets encombrants) peuvent également influencer les tendances. Les systèmes de compte rendu pourraient avoir besoin d’un développement ultérieur, particulièrement concernant la définition des déchets municipaux/non-municipaux dans certains circuits d’élimination comme par exemple de petites entreprises et services, les déchets encombrant et les déchets d’emballage.


* EFTA = Association Européenne de Libre-Echange

Source : Agence Européenne de l’Environnement



Chewing-gum... sans sucre... mais ...pas sans effets

Selon une étude publiée dans le British Medical Journal (BMJ), le sorbitol, un édulcorant contenu notamment dans les chewing-gums, provoque à haute dose des diarrhées importantes et une forte baisse de poids. Des gastro-entérologues allemands ont eu à traiter deux cas de malades : une femme de 21 ans souffrant de fortes douleurs abdominales depuis huit mois avait maigri de 11 kg et un homme de 46 ans avait perdu en un an 22 kg, soit le cinquième de son poids.

Dans un premier temps, les examens sont apparus normaux. En s’intéressant à l’alimentation de leurs patients, les médecins ont alors appris que la jeune femme consommait quotidiennement l’équivalent de 18 à 20 grammes de sorbitol (un chewing-gum en contient 1,25 gramme), et le monsieur mâchait environ 20 chewing-gums. L’arrêt de ce type de consommation a rapidement fait cesser les symptômes.

Référence : Severe weight loss caused by chewing gum - Juergen Bauditz, Kristina Norman, Henrik Biering, Herbert Lochs and Matthias Pirlich - BMJ 2008 ;336:96-97 (12 January)



Les pratiques environnementales des Français en 2005

(n° D8) - Décembre 2007

Les ménages exercent des pressions sur l’environnement à travers leurs modes de vies : déplacements, logement, loisirs, consommation… C’est pourquoi, il est important de bien décrire comment s’organisent les comportements environnementaux dans la vie quotidienne. Cette étude de l’Ifen présente l’analyse des résultats d’une enquête réalisée par l’Insee en janvier 2005 sur les pratiques environnementales des ménages.

Les gestes "verts" s’installent de plus en plus dans la vie quotidienne des ménages. Le tri des déchets ou l’attention à la consommation d’électricité et d’eau font désormais partie des habitudes d’une majorité de Français. L’achat de produits Bio, l’usage d’ampoules basse consommation ou l’attention à la quantité de déchets générée par un achat sont encore des pratiques émergentes. Si le degré d’adoption des pratiques environnementales est lié à la sensibilité écologique des individus, des facteurs comme le cadre de vie, l’habitat ou l’aisance socio-économique sont également déterminants.

Télécharger la publication au format PDF (taille : 0.9 Mo)

Source :

http://www.ifen.fr/publications/le-catalogue-des-publications/les-dossiers/2007/les-pratiques-environnementales-des-francais-en-2005.html



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